Mercredi 14 mai 2008 à 15:47

Il est revenu.   


Et je l'aime.
Tout celà est encore incroyable pour moi. Mais il est là, et je veux le croire. Lui, ses mots, ses regards et ses gestes. Que de chemins parcourus jusque là. Mais parce que c'est lui, parce c'est moi, nous volons encore et toujours sur l'aile de nos émois...


"
Je t'inventerai
Des mots insensés
Que tu comprendras
Je te parlerai
De ces amants-là
Qui ont vu deux fois
Leurs cœurs s'embraser..."
Et nos coeurs, deux fois s'embrasent et nous parlons de choses qui ne sont compréhensibles que de nous seuls...
Donnez nous un oranger et un restaurant chinois et des jeux et des thèmes!!

Vendredi 18 avril 2008 à 17:22

Cette entaille. Cette toute petite cicatrice. Une de plus. Petite, discrète, à peine visible. Un coup de dents, de couteau, 2cm pas plus. Cette petite coupure qu'elle sentait en elle. A chacune de ses erreurs, elle apparaissait. Cette cicatrice, faite par un homme, qu'un autre baisera. Oh bien sûr, c'était passé. Elle avait sourit d'abord. Puis elle avait tout avalé, tout annihilé. Et puis pleuré, un peu. Mais même pas parce qu'il était parti. Pour le principe. Elle n'était pas d'accord sur le principe. Pas elle. On ne pouvait pas abandonner les gens en invoquant l'impuissance. Sans mêm essayer, surtout. On pouvait ne pas être d'accord avec elle, la détester, l'humilier que cela ne la dérangeait pas. Et elle comprenait les malentendus.  Mais là. Dépourvue. Mais enfin, ça allait beaucoup mieux, elle l'avait chassé de sa mémoire, il était du passé qui n'allait pas incider sur elle, pas assez important. Elle pensait à cette autre solitude qu'elle allait rencontrer le lendemain. Entre mangas, éffronterie et alcool. Cette entaille. Une de plus...ça piquait, ça lui plaisait un peu aussi. Elle vivait. Peut-être pas comme il aurait fallu, un peu de travers. Mais son travers à elle alors. Sa solitude peuplée d'escales et de naufrages, de beaux temps et de tempêtes. De virées en virées, elle avait juste peur de sombrer. Sa terre, elle n'avait pas eu le temps de se la représenter. Elle regardait sa galère voguer, tant bien que mal, sur des courants qu'elle ne maitrisait pas toujours et qu'elle ne connaissait pas tout le temps. Cette entaille c'était des pavillons dans ses yeux. Une figure sur son corps.

Dimanche 13 avril 2008 à 19:08

" With so much worry on my mind
And lost.. can't find the way to go
I don't know
Left or right, or up or down
In or out or do I turn around
I don't know
But this is killing me
Is this the way that it's supposed to be
I feel like I am going crazy
This is not me..."

Si. C'est moi. C'est tout à fait moi...Ces moments où la solitude change de camps. On la chéri, mais on la hait quand elle se fait vide de sens...Cette solitude qui ne ressource pas, qui nous fait penser de manière négative, qui nous écrase de nos fantômes, de nos peurs...Tu te sens petit, et bête, et médiocre de penser ça, mais tu ne peux pas y echapper, ça t'oppresse même si tu sais que ça va passer, sur le moment ça passe pas.
Nobody's here. No one. Personne, personne, personne pour te tenir la main, te prendre dans ses bras, et...mais enfin, ce n'est qu'un détail.Un de plus...
"Je sais plu si j'ai peur ou si c'est l'vide qui m'glace le sang..."
T'es perdu(e) là, tu sais plus...Mais tout va bien, dehors.
Alors, tu vas prendre une douche...tu respires, tu vas manger...ça va déjà mieux...
Et puis tu fumes. Tu aspires et recraches tout ce que tu sais. ça te brûle la gorge parce que ça fait longtemps, mais c'est pas grave. Tu sais que ça va aller mieux après. La fumée que tu créées est un brouillard duquel tu vas sortir, inévitablement. Et puis il y a quelque chose. Ce ne sont que fumées mais elles t'entourent.
L'espace te parait moins vide, tu te supporte de plus en plus...
Peu à peu, au fur et à mesure que l'angoisse disparait. L'expiration souveraine.
Sorte de soupape de sécurité qu'on enclenche.
Quand les larmes ont rendu leurs armes.

Mardi 18 mars 2008 à 21:30


Jeudi 21 février 2008 à 1:33

Je sais plus si j'ai mal, ou si c'est l'habitude, d'être toujours celle qui chiale et qui s'prend tous les murs.
Je sais plus si j'ai froid ou si c'est l'vide qui me glace, les os et puis les doigts quand ça devient trop dégueulasse.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
J'sais plus si j'veux mourir ou si j'veux croire toutes ces conneries, qu'j'me raconte pour dormir et sortir de mon lit.
J'sais plus si j'cicatrise ou si je pisse encore le sang, si j'suis moi, si j'me déguise, si j'voudrais encore un enfant.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
J
'sais plus si je suis foutue ou si je vis effrontément.
S
uis-je malheureuse? Je sais même plus si j'recule ou vais de l'avant.
J'sais plus si c'est ta voix qui m'donne la nausée au réveil ou si c'est l'gris au-dessus des toits, mais si c'est le gris c'est pas pareil.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
Je sais plus si j'ai peur ou si je ne crois plus en rien, si mes larmes coulent sur ton cœur, si mes rires brûlent dans tes mains.
J'sais plus si c'est normal d'avoir le cœur toujours trop haut qui se soulève dans mes entrailles et bousille mon cerveau.
J
'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
J'sais plus si j'suis trop moche ou si c'est ce foutu miroir, qui m'brise en morceaux et m'écorche l'estime et le regard.
J'sais plus si sur ta langue il t'reste un peu d'mon amertume, si je coule ou si je tangue entre la mer et l'écume.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant...

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Aujourd'hui je serais tentée de dire que tout celà n'est que jérémiades de pauvre petite fille paumée qui fait son cinéma. Mais je sais aussi que je peux être cette même petite idiote parfois.Quand je perds pied et que je prends l'eau.

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