Vendredi 28 décembre 2007 à 1:08

On n'est pas encore revenu du pays des mystères
IL y a qu'on est entré là sans avoir vu de la lumière
Il y a l'eau, le feu, le computer, Vivendi et la terre
On doit pouvoir s'épanouir à tout envoyer enfin en l'air

On peut toujours saluer les petits rois de pacotille
On peut toujours espérer entrer un jour dans la famille
Sûr que tu pourras devenir un crack boursier a toi tout seul
On pourrait même envisager que tout nous explose à la gueule

Autour des oliviers palpitent les origines
Infiniment se voi rrouter dans la farine

A l'envers, à l'endroit, à l'envers, à l'endroit
A l'endroit, à l'envers, à l'envers, à l'endroit

Y'a t'il un incendie prévu ce soir dans l'hémicycle
On dirait qu'il est temps pour nous d'envisager un autre cycle
On peut caresser des idéaux sans s'éloigner d'en bas
On peut toujours rêver de s'en aller mais sans bouger de là

Il paraît que la blanche colombe a trois cents tonnes de plombs dans l'aile
Il paraît qu'il faut s'habituer à des printemps sans hirondelles
La belle au bois dormant a rompu les négociations
Unilatéralement le prince entame des protestations
Doit-on se courber encore et toujours pour un ligne droite ?
Prière pour trouver les grands espaces entre les parois d'une boîte
Serait-ce un estuaire ou le bout du chemin au loin qu'on entrevoit
Spéciale dédicace à la flaque où on nage, où on se noie

Autour des amandiers fleurissent les mondes en sourdine

No pasaran sous les fourches caudines

Jeudi 27 décembre 2007 à 23:32

Bukowski, je t'aime.

C'est aux Etats-Unis, où il débarque à l'âge de deux ans, que grandit Charles Bukowski ; il passe une enfance et une jeunesse difficiles. A vingt-quatre ans il écrit son premier roman, 'Le Postier', qui ne sera publié qu'en 1971. Après une longue période où il enchaîne les petits métiers, il entame une collaboration avec le journal anticonformiste 'Open city', dans lequel il publie ses oeuvres : 'Mémoire d'un vieux dégueulasse', 'Contes de la folie ordinaire'... Poèmes, nouvelles, romans, Bukowski choque. Asocial, provocateur, obscène, mais aussi poète génial, il dépeint avec violence la société américaine, le règne de l'argent, la morale hypocrite et la modernité médiocre. Souvent associé au mouvement culturel de la 'Beat generation', Bukowski a aussi collaboré avec le cinéaste Barbet Schroeder. S'il ne fait pas l'unanimité, Bukowski a aujourd'hui une stature et une influence considérables que certains comparent à celles d'Ernest Hemingway. Un film documentaire de John Dullaghan, sorti en janvier 2005, rend hommage à ce célèbre poète.

Contes de la Folie Ordinaire :

"  Telle qu'elle était, Cass frôlait la folie; telle qu'elle était on la traitait de folle.
[...]
Il restait de la bière, on s'est assis pour bavarder, et là, j'ai vraiment senti combien Cass était une fille ouverte, gentille.Elle se donnait sans réfléchir. Mais il suffisait d'une seconde pour qu'elle se referme, qu'elle retombe dans une incohérence sauvage. Schizo. Belle, intelligente et schizo. Un homme, le moindre accident, pouvaient la démolir pour toujours."


" " Cass, connasse, je t'aime...arrête de te démolir. Tu es la fille la plus vivante que j'ai jamais rencontrée." On s'est encore embrassés. Cass pleurait sans bruit, ses larmes gouttaient sur ma peau. Ses longs cheveux noirs m'enveloppaient comme le drapeau de la mort. Notre étreinte fut lente, obscure et merveilleuse."

J'aime la folie douce. Le décalé. J'aime l'Amérique des années 40 à 70. Promis, vous aurez bientôt un extrait de Kerouac.

Jeudi 27 décembre 2007 à 22:59

Il faut vraiment que j'aille voir ailleurs si j'y suis. Besoin de bouger. Partir.
"If you don't mind...Leave.
And free yourself. Let go of my head. Leave."



Mais putain, tu sais bien ce que ça fait. Enfin, le mec qui a un semblant d'esprit dans sa boîte cranienne et qui est assailli par tout et n'importe quoi, lui il sait. Le reste, allez regarder TF1 ou les films de Noël. Tu vois l'humanité en toi et tu te dis que c'est franchement diversifié tout ça. Musique, jeux, sexe, alcool, drogue, rêve, croyance, défonce, écriture, blessure, beauté, ténébres et lumières tout ça. Ca pourrait être drôle si c'était pas si...si quoi? ah..."grave"? Non, mais rien n'est grave. Pas même les enfants au ventre gonflés par la famine en Afrique, puisqu'à force de les regarder on les voit plus. D'accord, j'arrête. Mais c'est vrai quand même, rien n'est grave. Sauf une chose. Le fait que l'homme ne pense plus. Il sort plus rien du cerveau ordinaire. Il faut aller chercher plus loin...rien n'est grave. Mais pourquoi alors cette amertume au fond de la gorge? T'as appris à plus espérer et ça va mieux depuis. Etrangement lucide, un peu abruti, tu sens que la dedans ça file, et ça défile. Pourquoi tu te sens tout à coup nerveux? Tu fumes, tu bois, tu baises, tu te détends...ça passe, tu ris, tu pleures et puis d'un coup le silence. Tu l'aimes et tu le hais. Tu sens qu'il y a plus que l'homme. Que le prisme c'est toi. Imperceptible transformation. Et là il faut que ça sorte. Larmes, alcool, sexe, drogue, art, beauté, inutile, laideur, écorchures et sourires. Alors t'avances, t'avances, t'engranges. Tu t'adoucis, tu rames, tu t'endurcis, tu flottes, tu crèves, tu te défonces, tu déraisonnes mais t'es là. Et c'est ça la différence. T'es pas meilleur ni plus intelligent ni plus con qu'un autre. Souvent t'es celui qu'on voit pas, qui sourit dans son coin et qu'on trouve hautain. Ce qui te fais marrer c'est qu'en plus t'en as rien à foutre. De toute manière tu continueras pareil : sexe, drogue, beauté, alcool, expression, musique, émotion, amertume, sourire et advienne que pourra. La folie.

Mercredi 26 décembre 2007 à 1:05

"Au sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée, appelée Nazareth, auprès d'une vierge fiancée à un homme de la maison de David, nommé Joseph. Le nom de la vierge était Marie. L'ange entra chez elle, et dit: "Je te salue, toi à qui une grâce a été faite; le Seigneur est avec toi."
Troublée par cette parole, Marie se demandait ce que pouvait signifier une telle salutation.
L'ange lui dit: "Ne crains point, Marie; car tu as trouvé grâce devant Dieu. Et voici, tu deviendras enceinte, et tu enfanteras un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très Haut, et le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David, son père. Il règnera sur la maison de Jacob éternellement, et son règne n'aura point de fin." Marie dit à l'ange: "Comment cela se fera-t-il, puisque je ne connais point d'homme?" L'ange lui répondit: "Le Saint Esprit viendra sur toi, et la puissance du Très Haut te couvrira de son ombre. C'est pourquoi le saint enfant qui naîtra de toi sera appelé Fils de Dieu. Voici, Élisabeth, ta parente, a conçu, elle aussi, un fils en sa vieillesse, et celle qui était appelée stérile est dans son sixième mois. Car rien n'est impossible à Dieu." Marie dit: "Je suis la servante du Seigneur; qu'il me soit fait selon ta parole!" Et l'ange la quitta.
[...] Et Marie dit: Mon âme exalte le Seigneur,
Et mon esprit se réjouit en Dieu, mon Sauveur, Parce qu'il a jeté les yeux sur la bassesse de sa servante. Car voici, désormais toutes les générations me diront bienheureuse, Parce que le Tout Puissant a fait pour moi de grandes choses. Son nom est saint, Et sa miséricorde s'étend d'âge en âge Sur ceux qui le craignent. Il a déployé la force de son bras; Il a dispersé ceux qui avaient dans le coeur des pensées orgueilleuses. Il a renversé les puissants de leurs trônes, Et il a élevé les humbles. Il a rassasié de biens les affamés, Et il a renvoyé les riches à vide. Il a secouru Israël, son serviteur, Et il s'est souvenu de sa miséricorde, -Comme il l'avait dit à nos pères, -Envers Abraham et sa postérité pour toujours.
[...]
En ce temps-là parut un édit de César Auguste, ordonnant un recensement de toute la terre.Ce premier recensement eut lieu pendant que Quirinius était gouverneur de Syrie. Tous allaient se faire inscrire, chacun dans sa ville. Joseph aussi monta de la Galilée, de la ville de Nazareth, pour se rendre en Judée, dans la ville de David, appelée Bethléhem, parce qu'il était de la maison et de la famille de David, afin de se faire inscrire avec Marie, sa fiancée, qui était enceinte. Pendant qu'ils étaient là, le temps où Marie devait accoucher arriva, et elle enfanta son fils premier-né. Elle l'emmaillota, et le coucha dans une crèche, parce qu'il n'y avait pas de place pour eux dans l'hôtellerie. Il y avait, dans cette même contrée, des bergers qui passaient dans les champs les veilles de la nuit pour garder leurs troupeaux. Et voici, un ange du Seigneur leur apparut, et la gloire du Seigneur resplendit autour d'eux. Ils furent saisis d'une grande frayeur. Mais l'ange leur dit: Ne craignez point; car je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera pour tout le peuple le sujet d'une grande joie: c'est qu'aujourd'hui, dans la ville de David, il vous est né un Sauveur, qui est le Christ, le Seigneur. Et voici à quel signe vous le reconnaîtrez: vous trouverez un enfant emmailloté et couché dans une crèche. Et soudain il se joignit à l'ange une multitude de l'armée céleste, louant Dieu et disant Gloire à Dieu dans les lieux très hauts, Et paix sur la terre parmi les hommes qu'il agrée! Lorsque les anges les eurent quittés pour retourner au ciel, les bergers se dirent les uns aux autres: Allons jusqu'à Bethléhem, et voyons ce qui est arrivé, ce que le Seigneur nous a fait connaître. Ils y allèrent en hâte, et ils trouvèrent Marie et Joseph, et le petit enfant couché dans la crèche. Après l'avoir vu, ils racontèrent ce qui leur avait été dit au sujet de ce petit enfant. Tous ceux qui les entendirent furent dans l'étonnement de ce que leur disaient les bergers. Marie gardait toutes ces choses, et les repassait dans son coeur Et les bergers s'en retournèrent, glorifiant et louant Dieu pour tout ce qu'ils avaient entendu et vu, et qui était conforme à ce qui leur avait été annoncé."
L'évangile selon Luc
 "Voici de quelle manière arriva la naissance de Jésus-Christ. Marie, sa mère, ayant été fiancée à Joseph, se trouva enceinte, par la vertu du Saint-Esprit, avant qu'ils eussent habité ensemble. Joseph, son époux, qui était un homme de bien et qui ne voulait pas la diffamer, se proposa de rompre secrètement avec elle.  Comme il y pensait, voici, un ange du Seigneur lui apparut en songe, et dit: Joseph, fils de David, ne crains pas de prendre avec toi Marie, ta femme, car l'enfant qu'elle a conçu vient du Saint-Esprit; elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés. Tout cela arriva afin que s'accomplît ce que le Seigneur avait annoncé par le prophète:


 Voici, la vierge sera enceinte, elle enfantera un fils, et on lui donnera le nom d'Emmanuel, ce qui signifie Dieu avec nous.Joseph s'étant réveillé fit ce que l'ange du Seigneur lui avait ordonné, et il prit sa femme avec lui. Mais il ne la connut point jusqu'à ce qu'elle eût enfanté un fils, auquel il donna le nom de Jésus.
Jésus étant né à Bethléhem en Judée, au temps du roi Hérode, voici des mages d'Orient arrivèrent à Jérusalem, et dirent: Où est le roi des Juifs qui vient de naître? car nous avons vu son étoile en Orient, et nous sommes venus pour l'adorer. Le roi Hérode, ayant appris cela, fut troublé, et tout Jérusalem avec lui. Il assembla tous les principaux sacrificateurs et les scribes du peuple, et il s'informa auprès d'eux où devait naître le Christ. Ils lui dirent: A Bethléhem en Judée; car voici ce qui a été écrit par le prophète:


 Et toi, Bethléhem, terre de Juda, Tu n'es certes pas la moindre entre les principales villes de Juda, Car de toi sortira un chef Qui paîtra Israël, mon peuple. Alors Hérode fit appeler en secret les mages, et s'enquit soigneusement auprès d'eux depuis combien de temps l'étoile brillait. Puis il les envoya à Bethléhem, en disant: Allez, et prenez des informations exactes sur le petit enfant; quand vous l'aurez trouvé, faites-le-moi savoir, afin que j'aille aussi moi-même l'adorer.Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici, l'étoile qu'ils avaient vue en Orient marchait devant eux jusqu'à ce qu'étant arrivée au-dessus du lieu où était le petit enfant, elle s'arrêta. Quand ils aperçurent l'étoile, ils furent saisis d'une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, virent le petit enfant avec Marie, sa mère, se prosternèrent et l'adorèrent; ils ouvrirent ensuite leurs trésors, et lui offrirent en présent de l'or, de l'encens et de la myrrhe. Puis, divinement avertis en songe de ne pas retourner vers Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin."
L'Evangile selon Matthieu.


Alors voilà ce qu'en dise les écritures. Voilà ce qu'est Noël. La célébration de la naissance d'un "prophète".
L'homme a vraiment un égo démesuré : chaque enfant joue à être Jésus...
.

Dimanche 23 décembre 2007 à 23:09

" Mama, take this badge off of me
I can't use it anymore.
It's gettin' dark, too dark for me to see
I feel like I'm knockin' on heaven's door.

Knock, knock, knockin' on heaven's door
Knock, knock, knockin' on heaven's door...

Mama, put my guns in the ground
I can't shoot them anymore.
That long black cloud is comin' down
I feel like I'm knockin' on heaven's door.

Knock, knock, knockin' on heaven's door..."
Bob Dylan.


I'm not There :
"On se sent parfois très seul." Pas la peine d'être une icone pour le savoir...t'es pas le seul, Bob.
"L'amour et l'argent plantent les hommes. Pourquoi?"




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"L'Homme est une créature du désir, et non du besoin." Bachelard.

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