Lundi 16 février 2009 à 9:06

Le Conte


Il était une fois, dans une contrée prenant vie dans vos imaginations, une fée qui y vivait? Une fée?
Et voui, que voulez-vous d'autre? Une Princesse?  - Soit.
               C'était une princesse fée. Elle n'avait rien d'extraordinaire, et d'ailleurs, vivait parmi les humains. Mais veuillez le croire : l'extraordinaire est dans l'ordinaire. Elle était brune, petite et ses cheveux formaient une masse fantasque autour de sa tête. Ses mains étaient fines, son sens de l'équilibre complètement aléatoire, elle se cognait tout le temps...De ses yeux noirs de nuit, la petite fée voyait les êtres, vivait inside et outside, voulait s'évader. Elle y parvenait. Elle n'y pouvait rien, elle voyait, elle vivait. Charme, solitude et sourire pouvait lui convenir. Notre petite fée avait une particularité tout à fait touchante aux yeux des êtres qui l'entouraient : elle arrivait à faire sourire les gens.
Elle n'était pas surhumaine, juste un être qui faisait son chemin, du...chemin. Elle inspirait, séduisait, marquait, souriait, dormait, lisait, écrivait, pleurait. Une petite fée, ça pleure vous savez.
                 Il y a une chose encore que vous devriez savoir : cette petite fée, qui aimait être seule, avait de quoi veiller sur elle-même dans ce monde humain. Elle était venue ici bas plus petite et plus jeune que d'autres créatures, avait du cotoyer la noirceur de certains êtres humains alors qu'elle ne se savait pas fée, traverser des épreuves, grandir...Et elle avait acquis une caractéristique quasi-sacrée, pour elle-même: Une armure. Invisible. Imperceptible. Une arme et une protection, une deuxième peau. Elle combattait parfois.
Les humains plus grands qu'elle qui la blessait, les fantômes dans la mémoire, les échéances, le temps qu'elle laissait quand même couler - ceci n'est qu'un combat de façade, d'ailleurs...Mais ceci est une autre histoire...(on allait pas voler le travail de Bastien, quand même...). Elle gagnait ces guerres, en perdait quelques unes, mais pouvait s'en sortir. C'était comme ça. C'est une fée, non? 
Elle repartait sur le chemin ou restait là, assise, à contempler, la Nuit, ou le temps d'un rayon de soleil sur sa joue.
               Elle avait vécu un certain nombre d'aventures, croisé beaucoup de monde, aimé, pleuré assez, sourit encore, rêvé et conquis. Sa vie.
Seulement, elle n'était qu'une petite fée. Une toute petite fée, toute simple.
Et son statut de Princesse? Il ne pouvait pas lui servir? Les choses ne lui servaient pas.
                  Ah.
Il ne pouvait pas l'aider un peu? C'est qu'elle en était fière...C'était bien une princesse. Mais, une princesse de rien. Elle avait acquis une formidable capacité à émouvoir, à voir, à parler, à marquer, comme nulle autre personne. Une conviction, des mots, une certaine allure, un nom, une nuit.
Cela ne suffisait pas à assurer sa vie, mais elle s'en accomodait. Elle était accomodante. Un peu, décalée, mais rassurante- même si elle était bien la rare personne qu'elle ne rassurait pas.
Un jour elle soufflait, dansait, respirait, et le lendemain pouvait être tragique, elle tremblait, partait toujours, essayait d'aimer. Elle se relevait dans tous les cas, et n'ignorait rien de ses joies, de ses peines, alors elle souriait. Pour elle. Pour les autres. Et pour ces drôles d'êtres qu'elle n'arrêtera jamais de croiser et qu'elle voudra apprivoiser. A moins que ce ne soit l'inverse.
Un ange malin, un p'tit diable hautain, un feu follet,
un Petit, des grands-tout-seuls, des écouteurs d'histoires, des faiseurs d'images, des beaux et des autres, des fous plus sages que vous, des...et des... Des monuments d'ordinaire.

Alors si elle tombe, tombe, tombe, tombe, tombe, tombe...
Les gens qu'elle aura conquis
seront une centaine à tendre un drap de soi...

Souriez, elle était là.

Il était une fois. Des milliers de fois.


Ceci n'est pas un Conte.
(Mais les garçons pensent que si...)

Vendredi 13 février 2009 à 16:33

C'est...



*soupir*
Impuissance. A taper dans le vent, dans le temps. A crever l'écran, le temps. A envoyer promener les lieux, et les gens, pour un sourire, et du temps.
Sourire, temps, chaud, promenade, temps, envie, libre et sans ennuis,vivre et sortir, partir, rêver et courir, soupirer et exalter, exhorter, tirer, lever et rire, s'embrasser, toujours, encore. Me falta el tiempo. Nos falta a todos. Si dices "tambien lo quiero, pero no", voy a matarte carino mio. Y si tuyo estas de acuerdo, voy a quererte. Vale. Vamos a ver.
What's going on? Such an incredible world my dear lord...
It's conditional...Not for free
There are strings attached tied to me
I want something now...But,
Do you agree to be in love with me?
Say the song. And so on...
So, so, so...
Allez, viens.
Tu verras qu'on s'en sortira.
Ces mots...Comme un refrain devenu mien...
Avec le temps.


Mardi 10 février 2009 à 19:11

Je suis partie, pas...r'venue.

Je.tourne.Je virevolte, doucement, gravement futile, histoire d'accompagner bam-bam coeur. J'ai pas peur, mais j'voudrais que le temps passe, passe comme une fleur.
Allez tourne, tourne...

Être une danseuse de boîte à musique.
Danser, danser, tourner, sourire, se laisser porter par les
notes, notes, Note...




Le sourire ne sait plus ce qu'il dit. Il cafouille à pleine dents.
La douceur.
Moi, ça me bouleverse. ça  me prend au coeur, là comme ça, comme aujourd'hui, là c'est r'parti.
Pas trop loin, pour pouvoir revenir. Mais.
J'suis r'partie, pas...R'venue.


Mardi 10 février 2009 à 17:38

To see a world in a grain of sand,
And a heaven in a wild flower,
Hold infinity in the palm of your hand,
And eternity in an hour;


It is right it should be so;
Man was made for joy and woe;
And when this we rightly know,
Thro' the world we safely go.

Joy and woe are woven fine,
A clothing for the soul divine.
Under every grief and pine
Runs a joy with silken twine.

The questioner, who sits so sly,
Shall never know how to reply.
He who replies to words of doubt
Doth put the light of knowledge out.

If the sun and moon should doubt,
They'd immediately go out.
To be in a passion you good may do,
But no good if a passion is in you.

Every night and every morn
Some to misery are born,
Every morn and every night
Some are born to sweet delight.

Some are born to sweet delight,
Some are born to endless night.

Lundi 9 février 2009 à 19:24

Mais bon, Tu vas me trouver débile si je te raconte tout ça
......
.

 
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