Il y a des souvenirs que l'on chérit, qui nous font l'effet de baumes réconfortants, comme des rayons de soleil que l'on aurait capturés. Ces moments qui nous touchent. Que l'on caresse du bout de soi, ces instants qu'on s'est appropriés, ces vues de l'esprit que l'on retourne sans cesse tant et tellement qu'elles nous semblent réelles. Quand la raison se déguise en sensation.
Tout cela ne rime à rien. C'est une drogue. Chercher à revivre le plaisir de l'instant, alors que l'instant n'est plus. Tout passe, mais les illusions se crééent. On se dit que l'on aime plus, ou que l'on aime encore, on se dit que rien a changé, que tout a changé, on garde dans un sourire ce qui nous inspire.
Je ne sais rien de tout cela, je sais que je suis faible, on fait semblant d'avoir la force, mais qu'une pensée surgisse, ne seule, et voilà notre candeur foulée du pied. Qu'un mot soit dit, écrit et tout bascule.
Envie de certitude réelle et bienfaisante.
Texte décousu, vague, maladroit.
ce-qui-reste
Fumante Nocturne. I was there...
Mercredi 20 février 2008 à 14:46
Mercredi 12 décembre 2007 à 14:22
Allez, arrête un peu. Allège le poids des mots qui défilent dans ta tête. Arrête de te laisser assaillir par ces pensées éphémères mais tellement vraies qui t'emplissent : du rayon de soleil que tu savoures pleinement à la connerie d'un autre que tu subis en passant par l'argent que tu as. Allez, arrête un peu tout ça. D'aller sur la route de cette manière, pose ton sac, fermes les yeux, fermes la perception, fermes la réflexion. Allez, arrête. Un peu.
Dimanche 9 décembre 2007 à 19:26
Il y a des fantômes trop réels qui se traînent autour de moi quand je pense à toi. Alors, je veux plus. Je ne veux plus tourner la page. Je l'arracherai. Tout ne doit pas se jouer dans le drame, mais le drame est déjà en route alors laissons place à l'abandon. Je t'abandonne. "L'abandon est un crime, et la fuite est son châtiment..." Mais je ne fuierai pas et tu le sais, donc ça va. Je veux juste te ranger dans les souvenirs, parce que là t'es pas vraiment en place dans la case blessures. Comme ça je pourrais enfin sourire en repensant à nous et à ce que l'on a et aurait pu être.
Histoire de. Le temps est avec moi.