Jeudi 5 juin 2008 à 23:16

Hy-po-khâ-gneu-se!



Hypokhâgne: n.f.
Classe qui précède la Khâgne. Première année de classe préparatoire littéraire en France.

La petite histoire : Hypocagne ou Hypokhâgne?

Être cagneux, c'est avoir les genoux tournés en-dedans (pieds écartés, genoux rapprochés). Dans la seconde moitié du XIXe siècle, ce mot de cagneux a été utilisé pour se moquer des universitaires, répétiteurs, professeurs ou autres normaliens, férus d'études classiques, toujours plongés dans leurs livres.

Par exemple, le 21 février 1866, Goncourt note :

« Je remarque que les fougueux célébrateurs du nu, des vieilles civilisations athlétiques et gymnastiques, sont en général de cagneux universitaires, au pauvre et étroit torse, enfermé dans un gilet de flanelle. »

En 1869, dans Le testament d'un blagueur, Vallès écrit :

« Il y en a en tuniques à collets verts, ce sont les normaliens; ils ont sur le crâne et au flanc un claque et une épée ! Une épée ! non, c'est sans doute dans ce fourreau de cuir qu'on place une plume d'oie à la barbe triste et au bec sale, la plume des cuistres ! Pourquoi une épée ? En voici un dans cet uniforme qui est cagneux, boiteux et tire la patte. Donnez-lui donc des béquilles plutôt ! »

Quand, en 1880, les premières classes de rhétorique supérieure (ancêtre de la première supérieure) sont créées, les taupins, qui, pour préparer les écoles militaires, font de l'équitation et de l'escrime, utilisent cette moquerie à l'encontre des élèves de rhétosup, lesquels sont plongés dans des études classiques, préparent l'École normale et seront plus tard universitaires et professeurs. De là, les cagneux, puis la cagne. Les élèves de rhétorique supérieure se mettent alors eux-mêmes à employer cette dénomination, mais vers les années 1910, élaborent l'orthographe pseudo-grecque khâgneux et khâgne, afin de la faire apparaître plus "savante" et d'occulter sa réelle signification.

Pierre Vidal-Naquet, dans le premier tome de ses mémoires, précise que ce sont particulièrement les "cornichons", élèves préparant Saint-Cyr, et non les taupins (qui sont intéressés par l'École polytechnique) qui utilisaient ce nom par raillerie.

Je ne sais pas encore si c'est une chance ou un cadeau empoisonné mais aujourd'hui...

Alors, je suis boiteuse, je traine un peu ma jambe gauche quand ma cheville me fait mal, et mes genoux...Non, en fait mes genoux vont bien! un peu rentrés peut-être...^^ Et les cheveux en bataille!
J'peux entrer?!


[Avoir une mention...Allez, here we go...]

Mardi 27 mai 2008 à 20:29



Je fatigue, moi.
Mal aux yeux, échec de récupération la nuit, hypersensibilité, hypoglycémie...J'aimerais bien que ces deux dernières se mettent d'accord d'ailleurs, parce que la vie elle fait pas attention ...Elle se fout de savoir si tout va bien, ou si j'ai du mal à joindre les deux bouts...Mais il y en a vingt-cinq millions de bouts en ce moment...Envie de sécurité et de confort...Les batteries tiennent bon quand même, alors
"Tout passe" et ça m'aide de le savoir...


Samedi 5 janvier 2008 à 23:49

Je prends l'eau.

Lundi 31 décembre 2007 à 17:44

"Fais le."

Rentrer chez moi. Blues, fumée, alcool, sortie. Voir venir.
Trancher. Lester.
Sauter du fil. Ne pas l'effacer (comment effacer ce que vous étiez il y a encore une heure...), juste le consigner. Le ranger. Calmement. On est pas pressés.
Quitter la scène, enlever le costume, sortir du personnage. Grandir. Pousser la porte entrebaillée. M'accomplir.
Vaste programme.
Ne plus chercher le coin qui nous ressemblerait. Créer. Extraire l'essence, asperger tout ce qui nous entoure à gros coup de folie, puisque ceux autour pensent que c'est ça.
Des images, du son, du rire, des mots. Les animer. Habiter l'entité.
Centrer, observer. Tirer.

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L'homme conscient, lucide, sait qu'il a perdu. Dès le départ, il connait le résultat final. Le temps courra toujours plus vite que lui et ses yeux seront usés bien avant d'avoir fait un tour concret de la vie. Il sait qu'il a perdu, alors il profite de la course avant que le rideau se baisse et que le gagnant l'emporte, il profite en ne laissant qu'une trace imperceptible de son passage.



Lundi 10 décembre 2007 à 20:51

Je m'invente à chaque pas.



Et on se perd à chaque seconde.

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