Samedi 18 juillet 2009 à 2:23

T'as le coeur qui rouille.


Tes yeux se brouillent, et tout ça c'est du rêve qui se dépouille.
Et quand tu sens sa main sur ta peau, et ses lèvres sur les tiennes, tu ne sais pas si c'est Toi, si c'est Lui, si c'est rien, alors tu fermes les yeux, tu renfermes tes bras autour de ses épaules, tu verrouilles, et ses mains se serrent sur ton corps, te serrent contre son corps. T'enferment au corps à corps.
Tu voudrais dire tellement.
Mais c'est sa peau que tu épelles, son regard que tu déchiffres, son visage que tu lis comme une aveugle lit du Braille, ses mains que tu murmures du bout des lèvres. 
Tu écris l'espace.


A humble monkey with the heart of a king


Vendredi 13 février 2009 à 16:33

C'est...



*soupir*
Impuissance. A taper dans le vent, dans le temps. A crever l'écran, le temps. A envoyer promener les lieux, et les gens, pour un sourire, et du temps.
Sourire, temps, chaud, promenade, temps, envie, libre et sans ennuis,vivre et sortir, partir, rêver et courir, soupirer et exalter, exhorter, tirer, lever et rire, s'embrasser, toujours, encore. Me falta el tiempo. Nos falta a todos. Si dices "tambien lo quiero, pero no", voy a matarte carino mio. Y si tuyo estas de acuerdo, voy a quererte. Vale. Vamos a ver.
What's going on? Such an incredible world my dear lord...
It's conditional...Not for free
There are strings attached tied to me
I want something now...But,
Do you agree to be in love with me?
Say the song. And so on...
So, so, so...
Allez, viens.
Tu verras qu'on s'en sortira.
Ces mots...Comme un refrain devenu mien...
Avec le temps.


Lundi 5 janvier 2009 à 1:34

Je suis une hippie droguée qui marche à la Téquila.
http://ce-qui-reste.cowblog.fr/images/summeroflove.jpg
Il Manque la LSD. Et les seins à l'air.
On a les guitares, les cheveux longs, les atebas, les fringues, la gandja, des feuilles, de la musique, du style et des idées infructueuses! :p

Vendredi 19 décembre 2008 à 19:02

Il était beau comme une défaite.

J'ai été véritablement heureuse de te revoir, la douleur en succédané.
Hugolin avait son ruban et moi aussi j'ai un ruban au fond. Sauf qu'il n'appartient pas au même M.
Dieu, ce que ça a été doux de te revoir. Merci. Toi. Le Hasard.
Pour ce sourire et ce signe "On descend là? Allez viens."
Et moi..."Oui. Pardon les gens, excusez-moi, faites que je descende, pardon..." J'aurais voulu te sauter dans les bras.
Pour ce petit rire. Pour avoir toujours le même portable. Pour cette bouffée de tendresse et de joie pure teintée de passé.
J'ai été heureuse de te revoir, Toi, mon vieil ami.
Même si.























Alors, tu vois, moi je suis allée shooter dans les feuilles mortes pour les faire voler
.
En ton honneur. Et en l'honneur du nôtre perdu.


"On aura pas vieilli, on aura tous vingt ans."

Mardi 16 décembre 2008 à 22:00

Allez viens, On s'en va.
On va aller voir la mer sous la Lune et on aura pas froid.
On va parler et puis encore se taire. Tout dire avec et sans les mots...Juste comme ça.
Respirer un peu, regarder un peu plus haut, sans s'embarrasser.        Juste, partir. Etre là. Se coller au corps. Un corps à corps. Un corps raccord, un accord plein. Entre Moi, entre Toi, entre le Monde et puis.
Entre Toi, moi, ils, eux, nous, vous, IL.                 Il faudrait qu'on y courre sur cette grève. Imprégner le sol de nous même, s'incruster dans le vent et dans ces traces que l'eau efface.






Et même ces femmes de toutes les couleurs
Ne t'arrachent pas de cette torpeur
Qui t'es venue tu sais même plus d'où
Et qui te colle là Partout
Quand des fois, va savoir pourquoi,
alors que Tout
Paris t'ouvre les bras
Tu t' retrouves
collé sur un pavé
Avec un sacré cœur gros comme ça...



Mais putain, il faut que je me revienne. Encore. Un peu plus.
Je suis sûre que si j'allais dehors, et que je respirais encore un peu, et que si j'allais encore dans cette Nuit, je reviendrai avec un sourire pour une fois apaisé. Bercée.

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