Vous m'avez dit qu'une personne dans le coma ne pouvait pas avoir d'orgasme parce que la stimulation génitale ou clitoridienne n'atteignait pas le cerveau...Vous savez ce que j'ai pensé? J'ai pensé : il a raison, si je n'ai pas d'orgasme, c'est que je n'ai pas de cerveau...Les critiques n'arrêtent pas de le dire en plus!...
Et vous savez quoi? L'espace d'une seconde, j'ai failli fondre en larmes, fondre en larmes et me lever, ouvrir la fenêtre de votre cabinet, et me jeter par la fenêtre...
Et puis vous m'avez éclairée, vous m'avez sauvé la vie...
Vous m'avez dit qu'un obstacle dans mon cerveau m'empêchait d'avoir un orgasme, quelque chose que j'avais vécu dans mon enfance; et dont j'éprouvais une telle culpabilité que cela m'empêchait de prendre du plaisir,
quelque chose de mal, qui m'avait fait du bien,
et qui m'empêchait d'en ressentir depuis... (...)
Grâce à vous je suis enfin une femme, une femme comblée, une femme qui peut ressentir du plaisir, une femme amoureuse...Une femme amoureuse d'un homme qui vient de partir, et qui ne reviendra plus..."
Diastème, L'amour de l'Art.