Samedi 11 octobre 2008 à 1:04

Je publie ici, des morceaux choisis de ce que j'ai écrit dans un de mes carnets dans l'année 2007...J'écris dans mon petit vieux Moleskine tout fatigué maintenant :) Mais toujours présent...J'écris dans la rue, souvent dans le métro, j'écris dans les transports, de partout....^^

"Je ne sais pas écrire, mais depuis quand faut-il savoir faire une chose pour la faire quand même?"
(janvier 2007)
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"Everybody try to survive to something in his mind." (Mars 07)

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 Alfred de Musset : "On a bouleversé la terre avec des mots."
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Mano Solo, Je suis venu vous voir :
"Tu sais que dans mon cœur même moisi
flotte encore
Violence et Tendresse.
Mon existence ne tient pas qu'à ma graisse,
Je suis Esprit avant d'être un corps,
Je suis mort mais rien n'est fini
Il reste ma voix et bien peu d'écrits...Oh j'avais surtout une grande gueule, pour chanter des chansons d'amour..."
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"Pendant un moment, se retrouver. Le silence de la simplicité. Je veux encore ces moments où les mots n'ont pas leur place [...] La fumée salvatrice, la durée réparatrice...[...] Ce vide. Cette solitude de l'âme et du coeur, bien plus puissante que celle du corps. Qui comprends ce que ça peut être, de sentir que l'on s'éloigne à chaque fois un peu plus de notre quintessence, se perdre dans le tout, se cogner sans cesse aux autres, se diluer.
Les yeux fermés, expirer cet air opiacé, se ressourcer...Saisir l'insaisissable."
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(Inspiration romantique dans mon lit, finie le lendemain devant un cinéma) :
" Des hauteurs de mon lit
Le ciel semble plus beau.
Et l'heure file au galop
l'aube claire chasse la nuit...

Une étoile encore
Là est la lumière vraie
Celle qui nous lie jusque l'ivraie
Qui nous fait miroiter 1000 trésors.

Le bleu, le bleu du ciel
La voix, la voix charnelle/ chancelle
Le vent, le vent  irréel
La fée, la fée éternelle/ étincelle....
Que tout est beau, et doux!
Et fait du sage, un loup
Qui rôde, prisonnier de ses passions
loin de toutes vos convictions!
Et le poète vole dans l'immensité
perpétuel voyageur dans le zéphyr
poursuivant sa quête d'humanité...
Pour lui? Amour, toujours
et joliesse sont des saphyrs
qui le guident sans détours
vers le pays des 1001 vies,
la saveur des tendres nuits.

C'est là tant que les hommes dorment
qu'il s'évade, se ressource sous les ormes
car la Gosse le retient ici bas
où il se perd, se vide de son éclat...
Malheureusement il erre, imitant cette apparence
d'homme, résiste à l'attirance
du gouffre humain qu'est la réalité
qui le prive de sa félicité. "
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" Hear me laughing... when you're weap and moan....
Cuz' when it's good, it's so so good
When it's gone, it's gone!

Besoin d'évacuer. Quoi, je ne sais pas. Je suis aussi remontée qu'un coucou transgénique qui aurait muté pour devenir un aigle aux griffes acérées. Quelle image.
Et voilà, métro bloqué. 50% de mes trajets sont ponctués d'incidents de ce genre. C'est marrane le hasard. Le hasard est le songe de la réalité. En ce sens où le hasard provoque des situations incongrues, ou juste inattendues. D'un coup, quelque chose se passe. Bam. La réalité change. Nous sommes toujours présents mais une nouvelle donne est lancée...La vie, mais en édulcorée."
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(été 07)
"Aimer c'est un peu offrir sa solitude à l'autre. Elle est alors travaillée par l'amour, elle se mêle à l'autre, son individualité, et l'autre emplit notre solitude. On la lui a donnée et il appose ses empreintes.
Quand on dort, on ne partage rien avec l'autre, finalement. Chacun reprend son souffle , reprend ses battements de coeur, les yeux sont fermés et on va s'enfermer dans le sommeil. Les plus passionés des amants deviennent alors des êtres que rien ne lie, si ce n'est le lit. Ils ne sont plus ensemble, mais côté à côte et ce jusqu'à ce qu'ils reprennent contact. Il n'y a guère que l'attachement physique à l'autre qui peut nous donner un indice quand à leur realtion. Le sommeil ressemble à des flammes froides. Il n'y a rien de plus personnel."
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 Batlik- L'abandon :
" Il est tard,
En fait, pas très tard,
Mais en tout cas trop tard...Pour que toi et moi on se voie
Surtout pour que moi je vienne jusqu'à chez toi...
[...]
Toi tu commences à paniquer
je regarde tes eyux devenir tout rouges
alors que tu montres la porte du doigt
En gueulant: " bouge, bouge de chez moi..."
Ca y est, je fuis...
Et quelqu'un a du rajouter des marches,
ou alors c'est l'effet du hasch
Mais plus je m'échappes et plus ta voix me rattrape...
pendant que je descends
Je sais maintenant que l'abandon est un crime
et que la fuite est son châtiment..."
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"  Telle qu'elle était, Cass frôlait la folie; telle qu'elle était on la traitait de folle.
[...]
Il restait de la bière, on s'est assis pour bavarder, et là, j'ai vraiment senti combien Cass était une fille ouverte, gentille.Elle se donnait sans réfléchir. Mais il suffisait d'une seconde pour qu'elle se referme, qu'elle retombe dans une incohérence sauvage. Schizo. Belle, intelligente et schizo. Un homme, le moindre accident, pouvaient la démolir pour toujours."
 Peut-être pas pour toujours, mais des cicatrices naissent. Arrosées de larmes, de douleur et de douceur, de colère et de folie.
" " Cass, connasse, je t'aime...arrête de te démolir. Tu es la fille la plus vivante que j'ai jamais rencontrée." On s'est encore embrassés. Cass pleurait sans bruit, ses larmes gouttaient sur ma peau. Ses longs cheveux noirs m'enveloppaient comme le drapeau de la mort. Notre étreinte fut lente, obscure et merveilleuse." Charles Bukowski.
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André Breton, l'Aigrette : " C'est assez que d'armer pour une fin sans fond vos yeux de ces larmes ridicules qui nous soulagent. Le ventre des mots est doré ce soir, et rien n'est plus en vain."

Mille et Mille fois : "Il faut se méfier à l'idée que roulent les torrents
Ma construction ma belle construction page à page
Maison immensément vitrée à ciel ouvert à sol ouvert
C'est une faille dans le roc suspendu par des anneaux à la tringle du monde
c'est un rideau metallique qui se baisse sur des inscriptions divines
que vous ne savez pas lire
Les signes n'ont jamais affecté que moi
Je prends naissance dans le désordre infini des prières
Je vis et je meurs d'un bout à l'autre de cette ligne
Cette ligne étrangement mesurée qui relie mon coeur
à l'appui de votre fenêtre
Je correspond par elle avec tous les prisonniers du monde"
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"La musique habille le désespoir de tendresse, de douceur, et d'apaisement. Les mots décorent l'âme d'arabesques mystérieuses. Ils sont des routes qui nous soutiennent ou nous perdent selon l'empreinte de la vie. Les émotions sont des transports à la manière des ailes d'Hermès  ou de la barque du passeur, et ceci pour mener aux profondeurs de nos intérieurs."
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"Je suis folle. Partir, comme ça, sur un coup de tête, prendre le bus pour Martigues à 16h pour aller retrouver des souvenirs, et lire sur l'herbe, près de la mer, ailleurs qu'à Marseille.
Prendre un bus, laisser s'échapper les éclats de rire, lire et écouter les variations de Rachmaninov sur un thème de Chopin. Pour un moment de plus, pour 4 pages d'un livre sur un banc devant l'église près du quai, j'ai loupé le dernier bus. C'est bête mais je ris de la situation. C'est vrai, c'est comique!
Papa, lui, ne rit pas. C'est dommage. C'est pas grave. Je prendrai le bus pour Aix et delà, la navette pour Marseille. Y'a toujours un moyen. Et quand bien même. C'est pas si grave un bus manqué! Moi je trouve ça délicieux, j'aurais passé une après-midi dans un sourire, saupoudrée d'un brin de fantaisie..."
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"Peu souvent connait le répit
Un coeur marqué par la vie. "      ( <== vers libres....)

"Toutes ces individualités...Des fantômes."
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"Je t'aime darling! - C'est ça.
C'est exactement ça. Allez vous faire foutre. Toi, ton amour et ton bel air brun. Tout ça va mal finir. Ça n'a même pas commencé. "

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"L'homme conscient, lucide, sait qu'il a perdu. Dès le départ, il connait le résultat final. Le temps courra toujours plus vite que lui et ses yeux seront usés avant d'avoir fait un tour concret de la vie. Il sait qu'il a perdu, alors il profite de la course avant que le rideau se baisse et que le gagnant l'emporte, ne laissant qu'une trace imperceptible de son passage."
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" Can you hear me
No one knows me
I just can't deny

And i go where you are
And i pray/try everytime

Can you see me
In this dark light
Falling heavy
Feeling softly
Fearing in the night...

And I go where you are
And I hope everytime...."
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(Nov-déc 07) J'écris dans le métro, j'étais malade et il y a du avoir des racailles avec leur musique de m**** et leurs cris à la c**....ce qui explique la violence du texte! ^^

"Ça vous donne une style de tousser comme si votre plèvre se décollait. "Regardez, je crève."
Et le pire, c'est que ça me fait rire. J'adore, je me prends des fous rires intérieurs  phénoménaux. Je m'éclate comme une folle en vous regardant. "Avec cet air de petite pute qui se prend pour le président de la République".
Et quand je ne te regarde pas, tu tournes la tête vers moi. Et là je lève les yeux, je te fixe mais tu ne veux pas me voir. C'est dérangeant un observateur. S'il a de beaux yeux en plus....Il t'intrigue.
C'est monstrueux la réalité parfois.
Fermez-la. Faudrait vous bloquer les cordes vocales. Je ne les supporte plus, cette bande de singes échappés de leurs tours. Qui savent pas parler en ne disant plus que "oh frère! oh!" ou qui crachent leur salive au lieu de s'en servir pour construire un discours, ou un silence intelligent. Fermez-là. Je donnerais cher pour vivre des temps où la conscience ne serait pas réduite par de la bouillie culturelle. Pour vois l'agitation et la décadence du XIXème, des années 70, des années 30. Ici, il n'y a que le mouvement, le bruit et l'état. Pas même la chute. C'est intéressant, une chute."
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"Le truc c'est l'égoïsme. C'est la conscience. C'est les pupilles dilatées et les mains qui tremblent parfois. C'est le monde nu comme un ver. C'est ce rayon de soleil. C'est cette crasse sous les ongles, c'est cette poussière qui recouvre tout. Sauf qu'on est quelques perchés qui voyons tout ça et qui grattons sous la croûte. Pour voir."




Dimanche 5 octobre 2008 à 23:53

"Who knows, what tomorrow will bring?
Maybe sunshine, maybe rain...
But as for me, i'll wait and see
And maybe it'll bring my love to me...Who knows...!

Another day, Just another day...I wanna live..."
Marion Black- Who knows.
Weeds Original Soundtrack...


Laisser aller et venir la vie...And live it...!

Mercredi 1er octobre 2008 à 4:16

- me réveiller et comater dans mon lit, sentir la couette sur les épaules, allongée sur le dos, les yeux fermés...
- me lever et voir que j'ai un joli visage aujourd'hui et faire un tout petit sourire, que personne ne comprendra jamais...
- mettre des habits que j'aime...
- me caler dans le siège passager d'une voiture comme un chat, m'enfoncer dedans et bouger un peu, histoire de faire mon trou, et de contracter tous mes muscles...
-boire du jus d'orange avec un brownie chaud (ou même sans le brownie)
- sentir le soleil sur mes joues...
- me rouler dans l'herbe...
- être en plein air avec le garçon avec lequel je suis, poser ma tête contre sa poitrine et écouter les battements, et puis les taper contre corps...
- préparer mon narguilé, et puis fumer...
- la fumée du narguilé
- faire des photos pendant ce temps là...
- voler des pulls aux garçons, même si je leur rends après...
- l'odeur des garçons...
- les pains au raisins...
- sourire comme ça, pour rien...
- penser au passé parfois, et voir que ben finalement, tout va bien...
- regarder les étoiles, même si j'ai froid...
- raconter des histoires, des contes...
- marcher dans les flaques.
- embrasser
- jouer : au chat, à la souris, à ni oui ni non, à papier-ciseaux-caillou , au jeu-où-doit-se-taper-les-mains...
- penser que je peux être plein de choses: chien, chat, animal quelconque, fée, cailloue...
-me maquiller et sentir que là, oui, je suis jolie, vraiment. (et oui, je me la pète, mais si je dois attendre qu'on me le dise...ce sera moins bon!)
- écouter ma musique et chantonner et puis rire d'un coup...!
- les musiciens.
-les mots.
- écrire, bien écrire surtout. Et ça, c'est...
- être dans les bras des gens plus grand que moi, mais pas trop...(pas trop dans leurs bras et pas trop grands non plus...)
- me faire gratter le dos...
- ma casquette marron...
- boire de la bière!
- danser de la salsa, du rock, move ya body guy!
-faire la sieste...
-écouter les oiseaux
- chercher les moineaux...
- la guitare et une jolie voix masculine pour aller avec...
- voyager, partir, n'importe où...
- dormir...
- rire en embrassant un garçon
- embrasser des filles
- partir loin des gens, comme ça...
- regarder le soleil se lever

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