Samedi 4 juillet 2009 à 1:01

" Je n'ai d'autre sommeil que dormir sur ton ventre
Je n'ai d'autres folies que rentrer dans ton antre
j'ai le coeur qui pense et la tête qui pompe
Bonheur d'etre a l'envers là, raison qui s'estompe quand
Quand de tes doigts glacés tu me brûles la peau
Quand dans tes petits bras je couche...En un château ."



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Loic Lantoine-J'ai chanté aux étoiles.
Détail du Baiser de Rodin, la main de l'homme.


Mardi 9 décembre 2008 à 18:48

    
Oh My Sweet Revenge
Will be Yours... for the Taking,
It's in the Making
...





Wake up slow. Dans le coltar complet, le chemin pour les cours.
Et puis non. Enfin, si, mais pas de suite. Pas maintenant. Il lui fallait sa dose. Et puis elle irait s'accomplir.
Elle y allait.
My sweet revenge, will be yours...
La salle, les gens, elle s'assoit, elle raconte des conneries. Elle dit qu'hier elle a bu. Elle a tout préparé devant elle. Enfin, elle n'a rien préparé mais c'était exactement ce qui lui fallait. Tout était à la place qui n'existait pas pour que ce soit sa place. Alors oui, tout était en place.
La prof, l'étonnement parce que bon.
OooOh.
Et puis ces recommandations vociférantes qu'elle n'écoute pas, trop occupée qu'elle est à sortir de son étonnement. Deux heures de d'écarquillement d'yeux et de composition à grand train. Dose épuisée.
La pause, la dose.
Les mecs.
Lui et puis Lui et un lui. Lui n°1 est égal à lui-même et elle est contente de le voir. Lui n°2 est toujours aussi beau-gosse, et aussi charmeur. Pas avec elle, mais elle s'en contrefout. Elle aime bien le voir, point barre.Elle les fait rire, Lui&Lui rient d'elle et elle aime bien les faire rire.
Et puis. Le retour, avec Lui&Lui. On s'arrête. Lui n°1 disparait et Lui n°2 parle avec elle.
Elle's prof ne les a pas vus, alors ils parlent observant avec malice quand le prof la remarquera.
Goes on.
Oui, elle a encore une dose. Oui, deux en deux heures.


My Sweet Revenge
          Will be Yours
                                         It's in the making
                                                                                                 It's in the takin, making, makin, taking, faking
                                                                             Oh!

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Mardi 18 novembre 2008 à 0:10

Vous parler ? Non. Je ne peux pas.
Je préfère souffrir comme une plante,
Comme l’oiseau qui ne dit rien sur le tilleul.
Ils attendent. C’est bien. Puisqu’ils ne sont pas las
D’attendre, j’attendrai, de cette même attente.

Ils souffrent seuls. On doit apprendre à souffrir seul.
Je ne veux pas d’indifférents prêts à sourire
Ni d’amis gémissants. Que nul ne vienne.

La plante ne dit rien. L’oiseau se tait. Que dire ?
Cette douleur est seule au monde, quoi qu’on veuille.
Elle n’est pas celle des autres, c’est la mienne.
Une feuille a son mal qu’ignore l’autre feuille.
Et le mal de l’oiseau, l’autre oiseau n’en sait rien.

On ne sait pas. On ne sait pas. Qui se ressemble ?
Et se ressemblât-on, qu’importe. Il me convient
De n’entendre ce soir nulle parole vaine.
J’attends — comme le font derrière la fenêtre
Le vieil arbre sans geste et le pinson muet...
Une goutte d’eau pure, un peu de vent, qui sait ?
Qu’attendent-ils ? Nous l’attendrons ensemble.
Le soleil leur a dit qu’il reviendrait, peut-être...

Sabine Sicaud


Mon Dieu, mon amour, pardonne moi...
Pardonne ma douce folie,
Ma solitude qui me tuerait sûrement, si elle ne m'aimait pas autant...
Et puis pardonne ce que je ne dis pas.
Tout ce que je ne sais pas.
Tout ce que je vis et non toi.
Tout ce qui est et que tu n'es pas.
Ne hais pas, non, ne hais pas mon amour...

Sache que je t'aimais, mon amour.
Sache que je pars. Mon amour.
Je pleurerai tout le jour
et la nuit aussi
Pour pouvoir respirer l'air rafraichi
De l'aube, après l'ennui.
  De l'herbe, après la pluie...

 

Lundi 15 septembre 2008 à 14:18


Je m'imagine cent fois déversant des torrents de mots, les déballer comme ça, en une convulsion perpétuelle, lui dire, tout ce dont j'ai peur, tout ce dont je ris, tout ce dont je rêve, tout ce que je peux, écrire ce que l'encre seule révèle, le voir m'écouter, me répondre vraiment, en tremblant un peu, mais que son étreinte soit la plus forte, presque brutale, mais jamais compatissante, qu'il enlève ce qu'il porte pour que j'y enfouisse dedans, mes rires, mes larmes et que cela me fasse du bien, son odeur, comme ça...Voir qu'il ne veut pas que je me calme mais que tout se calme.

Lui dire toutes mes injustices, celles vues, perpétrées ou subies, ces combats dont je ne verrais peut-être jamais la fin, ces tensions indicibles, et le silence de tout ça...
Toutes ces histoires d'amour cassées, toujours, brisées, ou décolorées...Tous ces masques qui me collent à la peau, et tout ce que je ne respire pas.
Lui dire, mes rires, mon soleil, ma chaleur et mes mots de petite fille, ces gestes à la con, ces sourires de n'importe quoi jusqu'aux oreilles, lui montrer ce que les nuages forment, et les couleurs de la musique, la musique de la vie et celle du silence...

Et puis...

Qu'il me fasse le beau temps, réchauffe toutes ces peines et fasse voler un éclat de mes rires! Encore et encore! Qu'il m'attache à lui, comme j'ai pu, trop rarement m'attacher aux autres...Qu'il me tienne devant lui, en m'expliquant ce qu'il voit et ce que les gens trop ternes ne voient pas, qu'il râle après moi et se batte pour et contre moi, que les silences nous rassemblent et dorent nos pilules comme autant de rayons...Le voir exubérant, conquérant, amant, et enfant. Un sage fou, un doux dingue. Un musicien, un poète...Ma vie pour un artiste qui ne me brûlera pas les ailes.

Mais enfin...

Ce portrait n'est que trop sauvage, trop idéal...Il me rappelle un "celui qui a fait que Léon, c'était nous deux", il me rappelle celui que je n'ai jamais eu, celui qui ne sera pas...Ce n'est qu'un soupir, un vœu...Un rêve de celui qui jouait du piano debout en attendant la groupie du pianiste...Une chimère des raisons qu'a mon cœur et que ma raison attend. Follement.


Mercredi 30 janvier 2008 à 18:12

Le soleil revient un peu. J'ai l'humeur au beau fixe. C'est drôle! Un rien, qui fait tout...Il y a des moments où tout semble plus évident...

Et Stevie Wonder.
"First the feeling's alright
Then it's gone from sight
So I'm taking out this time to say

Oh if you really love me won't you tell me..
Oh if you really love me won't you tell me..
And if you really love me won't you tell me..
Then I won't have to be
Playing around no
Playing around no
Hey yeah
Goofin' around no
Oh baby
Playing around no
Let me know how you feel baby
Hey oh baby
Playing around no..."

" Isn't she lovely, Isn't she wonderful [...] But isn't she lovely made from love..."
" 'Cause I was made to love her,
I was made to live for her, yeah!

Ah, I was made to love her,
Built my world all around her,
Hey, hey, hey.

Oo baby, I was made to please her,
You know Stevie ain't gonna leave her, no,
Hey, hey, hey. !"

"
I don't know why I love you
I don't know
You and me baby, oh
I don't know why I love you baby
But I love you baby"

And don't forget : "Superstition ain't the way!"

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