Dimanche 25 avril 2010 à 1:37

Il n'y a que tes bras pour me consoler de toi, et je voudrais effacer mes traces en caressant ta peau à jamais.

Il y avait entre nous tout un monde
ou toute une feuille de papier
Il y avait entre nos deux corps des regards en coins
Mâtinés de surprise
Dans une raisonnable méfiance

Je suis tombé pieds joints dans tes pièges non tendus
Pendant que sans le savoir
Tu trônais auréolée de la victoire de ton être sur le mien

J'aurais pu casser comme du verre d'un seul de tes mépris
Je serais mort d'une seule de tes mauvaises intentions
Alors que de ton pas d'intelligence tu marchais dans mes mots
Mes trébuchants outils de préhistoire

Je fus surpris par le bruit de tes talons
Quand d'un coup de tes maigres reins
Tu enjambais mon insoupçonné ravin
J'étais là tapi comme un rat
M'abreuvant de saumure
Dans la tombe de mon ombre je vivais couché

Mais j'ai dû me relever pour te regarder partir
Je suis resté là un bon moment
Le vent dans mon cou qui chassait ton odeur
Et jetait la mienne à sa poursuite

J'ai regardé ce monde dans lequel tu vis
J'en connais chaque recoins et déjà je sais où tu habites
Je pourrais d'un raid forcer le destin
Apparaître sous ta semelle
A chaque rue que tu foules.

Mercredi 21 avril 2010 à 10:55

Tout passe.

 

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