Dimanche 13 avril 2008 à 19:08

" With so much worry on my mind
And lost.. can't find the way to go
I don't know
Left or right, or up or down
In or out or do I turn around
I don't know
But this is killing me
Is this the way that it's supposed to be
I feel like I am going crazy
This is not me..."

Si. C'est moi. C'est tout à fait moi...Ces moments où la solitude change de camps. On la chéri, mais on la hait quand elle se fait vide de sens...Cette solitude qui ne ressource pas, qui nous fait penser de manière négative, qui nous écrase de nos fantômes, de nos peurs...Tu te sens petit, et bête, et médiocre de penser ça, mais tu ne peux pas y echapper, ça t'oppresse même si tu sais que ça va passer, sur le moment ça passe pas.
Nobody's here. No one. Personne, personne, personne pour te tenir la main, te prendre dans ses bras, et...mais enfin, ce n'est qu'un détail.Un de plus...
"Je sais plu si j'ai peur ou si c'est l'vide qui m'glace le sang..."
T'es perdu(e) là, tu sais plus...Mais tout va bien, dehors.
Alors, tu vas prendre une douche...tu respires, tu vas manger...ça va déjà mieux...
Et puis tu fumes. Tu aspires et recraches tout ce que tu sais. ça te brûle la gorge parce que ça fait longtemps, mais c'est pas grave. Tu sais que ça va aller mieux après. La fumée que tu créées est un brouillard duquel tu vas sortir, inévitablement. Et puis il y a quelque chose. Ce ne sont que fumées mais elles t'entourent.
L'espace te parait moins vide, tu te supporte de plus en plus...
Peu à peu, au fur et à mesure que l'angoisse disparait. L'expiration souveraine.
Sorte de soupape de sécurité qu'on enclenche.
Quand les larmes ont rendu leurs armes.

Mardi 18 mars 2008 à 21:30


Jeudi 21 février 2008 à 1:33

Je sais plus si j'ai mal, ou si c'est l'habitude, d'être toujours celle qui chiale et qui s'prend tous les murs.
Je sais plus si j'ai froid ou si c'est l'vide qui me glace, les os et puis les doigts quand ça devient trop dégueulasse.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
J'sais plus si j'veux mourir ou si j'veux croire toutes ces conneries, qu'j'me raconte pour dormir et sortir de mon lit.
J'sais plus si j'cicatrise ou si je pisse encore le sang, si j'suis moi, si j'me déguise, si j'voudrais encore un enfant.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
J
'sais plus si je suis foutue ou si je vis effrontément.
S
uis-je malheureuse? Je sais même plus si j'recule ou vais de l'avant.
J'sais plus si c'est ta voix qui m'donne la nausée au réveil ou si c'est l'gris au-dessus des toits, mais si c'est le gris c'est pas pareil.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
Je sais plus si j'ai peur ou si je ne crois plus en rien, si mes larmes coulent sur ton cœur, si mes rires brûlent dans tes mains.
J'sais plus si c'est normal d'avoir le cœur toujours trop haut qui se soulève dans mes entrailles et bousille mon cerveau.
J
'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant.
J'sais plus si j'suis trop moche ou si c'est ce foutu miroir, qui m'brise en morceaux et m'écorche l'estime et le regard.
J'sais plus si sur ta langue il t'reste un peu d'mon amertume, si je coule ou si je tangue entre la mer et l'écume.
J'sais plus si j'rêve encore, ou si mes songes même sont morts.
J'sais plus si je t'attends, si je fais juste semblant...

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Aujourd'hui je serais tentée de dire que tout celà n'est que jérémiades de pauvre petite fille paumée qui fait son cinéma. Mais je sais aussi que je peux être cette même petite idiote parfois.Quand je perds pied et que je prends l'eau.

Dimanche 3 février 2008 à 21:49

"Aime et Fais ce que tu Veux."



Saint-Augustin.
Beaucoup de choses à dire là-dessus. Du bon et du moins bon. Du doux et de l'amer.
"Je suis contente que tu existes..."Spinoza, pansement du coeur.


Jeudi 10 janvier 2008 à 2:36

Vous mettre un extrait de Sur la Route de Kerouac
et de L'insoutenable légèreté de l'être de Milan Kundera. De vrais extraits.

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J'aime particulièrement le dernier livre :

« Notre vie quotidienne est bombardée de hasards, plus exactement de rencontres fortuites entre les gens et les événements, ce qu'on appelle des coïncidences. Il y a coïncidence quand deux événements inattendus se produisent en même temps , quand ils se rencontrent : Tomas apparaît dans la brasserie au moment où la radio joue du Beethoven... »

«Il y a des idées qui sont comme un attentat.»
«Ce qui distingue l'autodidacte de celui qui a fait des études, ce n'est pas l'ampleur des connaissances, mais des degrés différents de vitalité et de confiance en soi.»
«Ne pouvoir vivre qu'une vie, c'est comme ne pas vivre du tout.»
«Pour qu'un amour soit inoubliable, il faut que les hasards s'y rejoignent dès le premier instant.»
«Les métaphores sont dangereuses. L'amour commence par une métaphore.»
«Qui cherche l'infini n'a qu'à fermer les yeux.»
«L'amour physique est impensable sans violence.»
«Trahir, c'est sortir du rang et partir dans l'inconnu.»

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Quatrième de couverture, L'insoutenable légèreté de l'être :

"Qu'est-il resté des agonisants du Cambodge ?
Une grande photo de la star américaine tenant dans ses bras un enfant jaune.
Qu' est-il resté de Thomas ?
Une inscription : il voulait le Royaume de Dieu sur la terre.
Qu' est-il resté de Beethoven ?
Un homme morose à l'invraisemblable crinière, qui prononce d'une voix sombre : Es muss sein ! 'Qu' est-il resté de Franz ?
Une inscription : Après un long égarement, le retour.
Et ainsi de suite, et ainsi de suite. Avant d'être oubliés, nous serons changés en kitsch. Le kitsch, c'est la station de correspondance entre l'être et l'oubli."

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Quatrième de couverture, Sur la route :

" 'Sur la Route' est le livre clef de la 'beat generation'. C'est le récit des errances de l'auteur (Jack Kerouac porte le pseudonyme de Sal Paradise) sur les routes américaines. Voyageant en auto-stop, logeant chez qui l'accepte, partageant femmes et alcool avec des amis d'un jour, Kerouac s'abandonne à la loi du hasard, à la recherche d'une fraternité réelle. 'Sur la route' est le compte rendu de cette quête, de ses moments d'euphorie, mais aussi de ses passages à vide et ses échecs."


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