Mercredi 28 juillet 2010 à 23:32

Tentation de ne penser qu'à.
Ses sons, ses mots, la douceur des mains, sa bouche, ses baisers : la vertigineuse respiration, le saut, en profondeur.
Ses doigts quémandant au creux de ma main, brulant le creux de mes reins.
Salé. Le goût de sa peau après le vague, la vague...Au corps. La langue au corps- encore, à corps. Les mots se lovent dans l'oreille : "J'ai envie de toi". Comme si, pour pas qu'ils s'fassent la malle, le temps cavale les coeurs chamadent.
Morsures. Je-te-veux-sens-moi-je-te-prends, et mon cou morceau sans os sublime valse.
Rouge ta peau rouge au col, rouges mes lèvres, gonflées de charges assonantes. La voilà la chanson:"-Sur vos lèvres meurent les cavatines..." La suite est trop        , chut. Bonheur d'être a l'envers là, raison qui s'estompe, le monde n'est pas, ou alors il tient dans ma main, coule dans nos veines. On a peine à croire à notre beauté, et pourtant...Plus beaux que tout ce qu'on peut aimer, il y a quelque chose, oh dieu viens-donc par là, que je t'embrasse. Pour l'éclat, l'élan de mes rires, francs, insoupçonnés, incroyables. Pour l'éclat.

Lundi 19 juillet 2010 à 13:38

If you want to have a chance to live, not to survive, I think we have to accept to be feared.
Accepter nos peurs, les gens, les regarder, s'attacher, vivre avec eux, donner son poids au passé, au présent et au futur...
La sensation de toujours garder quelque chose. Quoi? Tout. Rien. Vous. Il. Ils. Them. Et toi?
Everything's precious enough to have the ambition to save it. Keep it. Even though people leave.

Nothing else matters.
Have moments, being happy with the properly existence of some people, and smoke.

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Mardi 1er juin 2010 à 0:36

"On ne va jamais si loin que lorsque l'on ne sait pas l'on va."

Un pas, puis l'autre, la nuit c'est calme.
Et puis j'me demande, à quelle vitesse exactement, je tombe. La nuit on regarde. On compte les pas. Aujourd'hui j'ai fait une nouvelle (dé)marche.
Conservatrice. C'est bien, ça. Ca me va. Conserver. Garder, montrer.
Aujourd'hui je suis allée jusqu'à PlusTard. C'était un endroit à inventer.
C'était bien, je vais y retourner.
J'ai mis dans une boite, dans un coin. Demain, ou encore après, je l'utiliserai. Mais on fait quoi de ce qui prend trop de place? En fond sonore?
Un pas, un pas, un pas, un pas...

Cherchez-moi sur ma lune, dans mes fils, les pieds dans les nuages...Y'a toujours min copain Pierrot.


N'y réfléchis pas...

But I'm a Creep, I'm a weirdo...

Dimanche 25 avril 2010 à 1:37

Il n'y a que tes bras pour me consoler de toi, et je voudrais effacer mes traces en caressant ta peau à jamais.

Il y avait entre nous tout un monde
ou toute une feuille de papier
Il y avait entre nos deux corps des regards en coins
Mâtinés de surprise
Dans une raisonnable méfiance

Je suis tombé pieds joints dans tes pièges non tendus
Pendant que sans le savoir
Tu trônais auréolée de la victoire de ton être sur le mien

J'aurais pu casser comme du verre d'un seul de tes mépris
Je serais mort d'une seule de tes mauvaises intentions
Alors que de ton pas d'intelligence tu marchais dans mes mots
Mes trébuchants outils de préhistoire

Je fus surpris par le bruit de tes talons
Quand d'un coup de tes maigres reins
Tu enjambais mon insoupçonné ravin
J'étais là tapi comme un rat
M'abreuvant de saumure
Dans la tombe de mon ombre je vivais couché

Mais j'ai dû me relever pour te regarder partir
Je suis resté là un bon moment
Le vent dans mon cou qui chassait ton odeur
Et jetait la mienne à sa poursuite

J'ai regardé ce monde dans lequel tu vis
J'en connais chaque recoins et déjà je sais où tu habites
Je pourrais d'un raid forcer le destin
Apparaître sous ta semelle
A chaque rue que tu foules.

Mercredi 21 avril 2010 à 10:55

Tout passe.

 

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